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(38) Ceterorum animalium, quae modo convecta undique Italiae contigere saepius, formas nihil attinet scrupulose referre. paucissima Scythia gignit inopia cruticum, pauca contermina illi Germania, insignia tamen boum ferorum genera, iubatos bisontes excellentique et vi et velocitate uros, quibus inperitum volgus bubalorum nomen inponit, cum id gignat Africa vituli potius cervique quadam similitudine. | (38) Entre les autres animaux qui sont arrivés en Italie, d'habitude introduits de toutes parties du monde, n'est pas importants rapporter scrupuleusement l'aspect. La Scythie en engendre très peu, pour manque de forêts, l'Allemagne, qui confine avec elle, en produit pas beaucoup, mais engendre des particulières races de bovins sauvages, bisons velus et aurochs excellents pour force et vitesse, auxquels la populace ignorante impose le nom de buffles, lesquels au contraire naissent en Afrique et ont plutôt une certaine ressemblance avec les veaux ou les cerfs. |
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(74) ... atrocissimos tauros silvestres, maiores agrestibus, velocitate ante omnes, colore fulvos, oculis caeruleis, pilo in contrarium verso, rictu ad aures dehiscente iuxta cornua mobilia. tergori duritia silicis, omne respuens vulnus. fera omnes venantur, ipsi non aliter quam foveis capti feritate semper intereunt. | (74) Le féroce taureau des bois, plus grand de ce des champs, le plus rapide de tous les animaux, à la couleur fauve, aux yeux bleus, au poil rebroussé, à la gueule grand ouverte jusqu'aux oreilles, près des cornes mobiles, à la peau de la dureté du silex, qui repousse toutes blessures. Tout le mond chasse ces foires et, à cause de leur férocité, elles les tuent d'une seule façcon: en les capturant avec des fosses. |
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(176) Bubus Indicis camelorum altitudo traditur, cornua in latitudinem quaternorum pedum. in nostro orbe Epiroticis laus maxima a Pyrrhi, ut ferunt, iam inde regis cura. id consecutus est non ante quadrimatum ad partus vocando; praegrandes itaque fuere et hodieque reliquiae stirpium durant. at nunc anniculae fecunditatem poscuntur, tolerantius tamen bimae, tauri generationem quadrimi. inplent singuli denas eodem anno. tradunt, si a coitu in dexteram partem abeant tauri, generatos mares esse; si in laevam, feminas. | (176) On dit que les boeufs indiens aient la taille des chameaux, à cornes larges quatre pieds. Chez nous la renommée plus grande est ce des bovins de l'Épire, même, comme on dit, pour les soins de Pyrrhus qui en était le roi: il y-réussit en laissant accoucher les femelles pas avant les quatre ans; ainsi ils résultèrent très grands et encore aujourd'hui on continuent à rester des descendants. Par contre aujourd'hui ils demandent aux génisses d'être fécondes à un an, les plus patients, même à deux ans, aux taureaux on demande de monter à quatre ans, et chacun d'eux féconde dix vaches dans le même an. Ils disent que, si les taureaux après la monte s'éloignent vers droite, ils ont produit un veau mâle, si à gauche une génisse. |
(177) conceptio uno initu peragitur, quae si forte pererravit, XX post diem marem femina repetit. pariunt mense X; quicquid ante genitum, inutile est. sunt auctores ipso conplente decumum mensem die parere. gignunt raro geminos. coitus a delphini exortu a. d. pr. non. Ianuarias diebus XXX, aliquis et autumno, gentibus quidem quae lacte vivunt ita dispensatus, ut omni tempore anni supersit id alimentum. tauri non saepius quam bis die ineunt. | (177) La conception s'accomplit avec une seule monte, et si par hasard ça échoue, après 20 jours la femelle revient au mâle. Ils accouchent au dixième mois; tout ce qui naît avant est inadéquat. D'après certains auteurs elles accouchent justement le jour où le dixième mois expire. Rarement ils accouchent des jumeaux. Les accouplements commencent à partir du lever de la constellation du Dauphin, le 4 janvier, et durent 30 jours, autres se produisent en automne, et prés les gens qui se nourrissent de lait ces sont distribués de façon que dans chaque période de l'an il y ait abondance de cet aliment. Les taureaux ne doivent pas s'accoupler plus souvent de deux fois par jour. |
(178) boves animalium soli et retro ambulantes pascuntur, apud Garamantas quidem haut aliter. vita feminis XV annis longissima, maribus XX. robur in quinquennatu. lavatione calidae aquae traduntur pinguescere et si quis incisa cute spiritum harundine in viscera adigat. | (178) Les bovins sont les seuls animaux qui pâturent en marchant même en arrière, prés les Garamantes ils ne marchent pas d'autres façons. Les femelles atteignent les 15 ans, les mâles 20 ans, la plus grande vigueur est à 5 ans. Ils disent que laver les bovins à l'eau chaude leur fait croître, et le même arrive si, après avoir creusé le peau, on souffle de l'air dans l'intérieur avec une canne. |
(179) non degeneres existimandi etiam minus laudato aspectu: plurimum lactis Alpinis, quibus minimum corporis, plurimum laboris capite, non cervice, iunctis. Syriacis non sunt palearia, sed gibber in dorso. Carici quoque in parte Asiae, foedi visu tubere super armos a cervicibus eminente, luxatis cornibus, excellentes in opere narrantur, cetero nigri coloris candidive ad laborem damnantur. tauris minora quam bubus cornua tenuioraque. | (179) Il faut pas considérer inférieurs non plus les bovins d'aspect moin agréable: ceux des Alpes donnent beaucoup de lait, même en ayant des dimensions tres réduites, et donnent beaucoup de travail si attelés pour la tête et pas pour le cou. Ceux syriens n'ont pas de fanon, mais ils ont une bosse sur le dos. Même ceux de la Carie, région de l'Asie, bien que laids à se voir pour une bosse sur le dos qui avance du cou et à cornes tordues, on dit que soient excellents dans le travail; pour le reste ceux de couleur blanche ou noire sont peu considérés pour le travail. Les taureaux ont cornes plus petites et subtiles des boeufs. |
(180) domitura boum in trimatu, postea sera, ante praematura. optime cum domito iuvencus inbuitur. socium enim laboris agrique culturae habemus hoc animal, tantae apud priores curae, ut sit inter exempla damnatus a populo Romano die dicta, qui concubino procaci rure omassum edisse se negante occiderat bovem, actusque in exilium tamquam colono suo interempto. | (180) On dompte les boeufs dans le troisième an d'âge, après c'est tardive, avant c'est prématuré. On dompté très bien un veau en compagnie d'un autre dejà dompté. Puisque cet animal est compagnon de l'homme dans le travail et dans la culture des champs, près les anciens il recevait beaucoup d'attentions, et on rappelle, comme exemple, d'un tel poursuivi en justice par le peuple romain dans le jour fixé, pour avoir tué un boeuf pour son impudent amant qui affirmait de n'avoir jamais mangé des tripes en campagne, et fut envoyé en exil comme s'il avait tué son colon. |
(181) Tauris in aspectu generositas torva fronte, auribus saetosis, cornibus in procinctu dimicationem poscentibus. sed tota comminatio prioribus in pedibus. stat ira gliscente alternos replicans spargensque in alvum harenam et solus animalium eo stimulo ardescens. | (181) Dans les taureaux la bonne race on juge sur les apparences, à la front menaçant, aux oreilles hirsutes, aux cornes sur le pied de guerre qui défient à la bataille, mais avec toute le menace dans les pattes antérieures. Ils stationnent avec la colère qui monte, en pliant en arrière les pattes et en se jetant la terre contre le ventre, et est le seul animal qui s'enflamme avec cette colère. |
(182) vidimus ex imperio dimicantes et iocose demonstratos rotari, cornibus cadentes excipi iterumque regi, modo iacentes ex humo tolli bigarumque etiam curru citato velut aurigas insistere. Thessalorum gentis inventum est equo iuxta quadripedante cornu intorta cervice tauros necare; primus id spectaculum dedit Romae Caesar dictator. | (182) Nous l'avons vu combattre à commande et ils nous les ont montrés pendant qu'ils tournaient pour jeu, ou ils se tenaient sur les cornes alors qu'ils tombaient et ensuite de nouveau se relevaient, ils les ont faits lever lorsque ils étaient couchés en terre et ensuite faits rester sur un chariot lancé au galop comme s'ils étaient des cochers de biges. C'est une invention de peuple des Thessaliens tuer les taureaux en montant un cheval qui lui galope à côté, en lui tordant le cou en les tenant pour les cornes: César, lorsque était dictateur, fut le premier à offrir ce spectacle à Rome. |
(183) hinc victimae opimae et lautissima deorum placatio. huic tantum animali omnium, quibus procerior, cauda non statim nato consummatae ut ceteris mensurae: crescit uni, donec ad vestigia ima perveniat. quam ob rem victimarum probatio in vitulo, ut articulum suffraginis contingat; breviore non litant. hoc quoque notatum, vitulos ad aras umeris hominis adlatos non fere litare, sicut nec claudicante nec aliena hostia deos placari nec trahente se ab aris. est frequens in prodigiis priscorum bovem locutum, quo nuntiato senatum sub diu haberi solitum. | (183) Par conséquent les taureaux sont des splendides victimes pour les sacrifices et sont la façon la plus somptueuse pour calmer les dieux. Entre tous les animaux avec la queue longue, seulement dans ce la queue à la naissance n'a pas les proportions définitives comme dans les autres, mais il croît jusqu'à arriver au fond des sabots. Pour cette raison l'approbation des victimes des sacrifices, pour les veaux, prévoit que la queue rejoigne l'articulation du jarret, s'il est plus brève n'est pas de bon augure. On a aussi remarqué que le sacrifice en genre n'est pas efficace si les veaux sont portés à l'autel dans les bras d'un homme, comme les dieux ne sont pas calmés ni par un veau qui clopine ni par une victime étrangére à eux ou qui cherche à se traîner loin de l'autel. Il est fréquent entre les prodiges des anciens qui un bovin aie parlé, et lorsque l'annonce arrivait au Sénat, ce d'habitude était convoqué en plain air. |
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(184) Bos in Aegypto etiam numinis vice colitur; Apin vocant. insigne ei in dextro latere candicans macula cornibus lunae crescere incipientis, nodus sub lingua, quem cantharum appellant. non est fas eum certos vitae excedere annos, mersumque in sacerdotum fonte necant quaesituri luctu alium, quem substituant, et donec invenerint maerent derasis etiam capitibus; nec tamen umquam diu quaeritur. | (184) Au Egypte un taureau est vénéré comme un dieu, et ils l'appellent Apis. Il a comme marque distinctive une grande tache blanche sur le flanc droit, comme les cornes de la lune qui commence à croître, et un noeud sous la langue, que appellent canthare. Il n'est pas considéré juste qu'il dépasse un certain âge, et ils le tuent en le noyant dans la fontaine des prêtres et ils courent en deuil pour chercher un autre pour le substituer, et jusqu'à quand ils ne le trouvent, sont tristes et se rasent même les cheveux; toutefois ils ne le doivent jamais chercher longtemps. |
(185) inventus deducitur Memphin a sacerdotibus C. delubra ei gemina, quae vocant thalamos, auguria populorum: alterum intrasse laetum est, in altero dira portendit. responsa privatis dat e manu consulentium cibum capiendo. Germanici Caesaris manum aversatus est haut multo postea extincti. cetero secretus, cum se proripuit in coetus, incedit submotu lictorum, gregesque puerorum comitantur carmen honori eius canentium; intellegere videtur et adorari velle. hi greges repente lymphati futura praecinunt. | (185) Lorsque ils le trouvent il est emmené à Memphis par cent prêtres: Ils ont lui dédié deux temples jumeaux, dits thalamus, employés par le peuple pour en tirer prophéties: si le taureau entre dans un des deux c'est bon augure, s'il entre dans l'autre le présage est mauvais. Il donne des verdicts aux particuliers en prenant la nourriture par les mains de ce qui l'interroge. Il refusa la main de Germanique César, que pas beaucoup plus tard mourit. Pour le reste du temps il est tenu à l'écart, et lorsque il se lance entre la cohue, il avance pendant que les des licteurs éloignent la foule et il est accompagné par una bande d'enfants qu'entonnent des chants en son honneur; le taureau semble comprendre et semble vouloir être adoré. Les enfants en bandes à l'improviste commencent comme des forcenés à prédire l'avenir. |
(186) femina bos ei semel anno ostenditur, suis et ipsa insignibus, quamquam aliis, semperque eodem die et inveniri eam et extingui tradunt. Memphi est locus in Nilo, quem a figura vocant Phialam, omnibus annis ibi auream pateram argenteamque mergentes diebus quos habent natales Apis. septem hi sunt, mirumque neminem per eos a crocodilis attingi, octavo post horam diei sextam redire belvae feritatem. |
(186) Au taureau une fois par an on emmene une femelle, elle aussi a des signes, quoique différents, et on dit que dans le même giorno elle est d'abord trouvée et ensuite tuée. À Memphis il y a un lieu sur le Nil, qui appellent Phiale pour sa forme, où chaque an on jette dans le fleuve une coupe d'or et une d'argent, dans les jours où on célèbre la naissance d'Apis. Ces jours sont sept et il est extraordinaire que pendant eux personne ne soit attaqué par les crocodiles, et après l'heure sixième du huitième jour, les fauves manifestent de nouveau leur férocité. |