1 - Les croquants Les filles de bonnes murs , les filles de bonne vie
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1 - Los patanes Las muchachas de buena virtud, las muchachas de buena vida, Las muchachas de buena vida tienen el corazón consistente,
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2 - La Guerre de 14-18 Depuis que l'homme écrit l'Histoire , Depuis qu'il bataille à coeur joie Entre mille et une guerr' notoires , Si j'étais t'nu de faire un choix , A l'encontre du vieil Homère , Je déclarais tout de suit' : " Moi , mon colon , cell' que j' préfère , C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! (bis) " Est-ce à dire que je méprise Les nobles guerres de jadis , Que je m' souci' comm' d'un' cerise De celle de soixante-dix ? Au contrair' , je la révère Et lui donne un satisfecit Mais , mon colon , celle que j' préfère , C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! (bis) Je sais que les guerriers de Sparte Plantaient pas leurs epé's dans l'eau , Que les grognards de Bonaparte Tiraient pas leur poudre aux moineaux ... Leurs faits d'armes sont légendaires , Au garde-à-vous , je les félicit' , Mais , mon colon , celle que j' préfère , C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! (bis) Bien sûr , celle de l'an quarante Ne m'as pas tout a fait déçu , Elle fut longue et massacrante Et je ne crache pas dessus , Mais à mon sens , elle ne vaut guère , Guèr' plus qu'un premier accessit , Moi , mon colon , celle que j' préfère , C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! (bis) Mon but n'est pas de chercher noise Au guérillas , non , fichtre ! non , Guerres saintes , guerres sournoises , Qui n'osent pas dire leur nom , Chacune a quelque chos' pour plaire , Chacune a son petit mérit' , Mais , mon colon , celle que j' préfère , C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! (bis) Du fond de son sac à malices , Mars va sans doute , à l'occasion , En sortir une - un vrai délice ! - Qui me fera grosse impression ... En attendant je persévère A dir' que ma guerr' favorit' , Cell' , mon colon , que j' voudrais faire , C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit ! (bis) |
2 - La Guerra de quatorce-dieciocho Desde cuando el hombre escribe la Historia, Desde cuando combate con corazón alegre Entre una y mil guerras notorias, Si fuera obligado hacer una elección Al contrario del viejo Homero Inmediatamente declararía: "Aquella, mi coronel, que prefiero, Es la guerra del quatorce-dieciocho! (repite) "¿Acaso esto significa qué desdeño Las nobles guerras de antaño? Que me importa un bledo De aquella del setenta? Al contrario, le presento mis respetos Y le doy un atestado de méritos Pero aquella, mi coronel, que yo prefiero, Es la guerra del quatorce-dieciocho! (repite) Sé que los guerreros di Esparta No clavaban sus espadas en el agua Qué la vieja guardia de Bonaparte No disparaba su pólvora a los espantapájaros Sus hechos de armas son legendarios, Y en posición de firmes, me congratulo, Pero aquella, mi coronel, que yo prefiero, Es la guerra del quatorce-dieciocho! (repite) Claro, la del año cuarenta No me ha decepcionado ni un poco, Fue larga y extenuante Y no escupo en ella Mas a mi juicio, no vale mucho Mucho más que el segundo lugar, Aquella, mi coronel, que yo prefiero, Es la guerra del quatorce-dieciocho! (repite) Mi meta no es de buscarle taras con lupa A las guerrillas ¡no, caray!, no, Guerras santas, guerras socarrónas, Que no se atreven decir su nombre, Cada una tiene algo que me gusta, Cada una tiene su pequeño mérito, Pero aquella, mi coronel, que yo prefiero, Es la guerra del quatorce-dieciocho! (repite) Desde el fondo de su sombrero de copa de trucos, Marte de cierto, si se presenta la ocasión Sacará otra - ¡una verdadera delicia! - Que me hará una grande impresión En la espera yo persevero Diciendo qué mi guerra favorida, Aquella, mi coronel, que quisiera hacer, Es la guerra del quatorce-dieciocho! (repite) |
3 - Oncle Archibald O vous, les arracheurs de dents , Tous les cafards , les charlatans , Les prophètes , Comptez plus sur oncle Archibald Pour payer les violons du bal A vos fêtes ... (bis) En courant sus à un voleur Qui venait de lui chiper l'heure A sa montre , Oncle Archibald , coquin de sort ! Fit , de Sa Majesté la Mort , La rencontre ... (bis) Telle un' femm' de petit' vertu , Elle arpentait le trottoir du Cimetière , Aguichant les homm's en troussant Un peu plus haut qu'il n'est décent Son suaire ... (bis) Oncle Archibald, d'un ton gouailleur , Lui dit : " Va-t'en fair' pendre ailleurs Ton squelette ... Fi ! des femelles décharnées ! Vive les bell's un tantinet Rondelettes ! " (bis) Lors , montant sur ses grands chevaux , La Mort brandit la longue faux D'agronome Qu'elle serrait dans son linceul , Et faucha d'un seul coup , d'un seul , Le bonhomme ... (bis) Comme il n'avait pas l'air content, Elle lui dit : "Ça fait longtemps Que je t'aime ... Et notre hymen à tous les deux Était prévu depuis l' jour de Ton baptême ... (bis) " Si tu te couches dans mes bras , Alors la vi' te semblera Plus facile ... Tu y seras hors de portée Des chiens , des loups , des homm's et des Imbéciles ... (bis) "Nul n'y contestera tes droits , Tu pourras crier : Viv' le roi ! Sans intrigue ... Si l'envi' te prend de changer , Tu pourras crier sans danger Viv' la Ligue ! (bis) " Ton temps de dupe est révolu , Personne ne se payera plus Sur ta tête ... Les " Plaît-il , maître ? " auront plus cours , Plus jamais tu n'auras à courber la tête ... " (bis) Et mon oncle emboîta le pas De la bell' , qui ne semblait pas , Si féroce ... Et les voilà , bras d'ssus , bras d'ssous , Les voilà partis je n' sais où Fair' leurs noces ... (bis) O vous , les arracheurs de dents , Tous les cafards , les charlatans , Les prophètes , Comptez plus sur oncle Archibald Pour payer les violons du bal A vos fêtes ... (bis) |
3 - Tío Archibald Oh, vosotros los sacamuelas, Todos los biatos, los charlatanes, Los profetas, No contáis más con tío Archibald Para pagar los violines del baile A vuestras fiestas... (repite) Mientras perseguía a un ladrón Que acababa de arrebatarle la hora De su reloj, Tío Archibald, ¡Suerte infame! Tuve, con Su Majestad la Muerte, El encuentro (repite) Como una mujer de fácil virtud, Ella medía la acera del Cementerio, Y provocaba los hombres levantando Un poco más alto de lo que sea decente Su sudario ... (repite) Tío Archibald, con tono burlón, Le dijo: "Vayas hacer ahorcar en otro lugar Tu esqueleto ... ¡Puaj! ¡Las mujeres huesudas! ¡Qué vivan las mujeres un poquito Rollizas! " (repite) Entonces, montando sus grandes caballos, La Muerte blandió su larga guadaña De agrónoma Que apretaba en su sudario, Y segó de un golpe solo, uno solo, El buen hombre ... (repite) Y ya que él no tenía el aire contento, Ella le dijo: "Hace mucho tiempo Que te quiero ... Y nuestra boda, a ambos nosotros Fue prevista desde el día de Tu bautismo (repite) "Si te tenderás en mis brazos, Entonces la vida te parecerá Más fácil Aquí serás fuera del alcance De perros, de lobos, De hombres y de imbeciles (repite) "Nadie aquí contestará tus derechos, Podrás gritar: ¡Qué viva el rey! Sin problemas Si tendrás gana de cambiar, Podrás gritar sin peligro ¡Qué viva la Liga! (repite) "Tu tiempo de bobo ha terminado, Nadie te tomará más El pelo Los "¿Puedo, patrón? " no tendrán más curso, Nunca más tendrás que agachar la cabeza ... " (repite) Y mi tío siguió los pasos De su novia, que no parecía, Tan feroz ... Allí están, del brazo, del brazo, Allí están, partidos por no sé donde Hacer su boda ... (repite) Oh, vosotros los sacamuelas, Todos los biatos, los charlatanes, Los profetas, No contáis más con tío Archibald Para pagar los violines del baile A vuestras fiestas... (repite) |
4 - Gastibelza (L'homme à la carabine) Gastibelza , l'homme à la carabine , Chantait ainsi : " Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ? Chantez , dansez , villageois ! la nuit gagne Le mont Falu ... - Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. " Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine , Ma señora ? Sa mère était la vieille maugrabine D'Antequera , Qui chaque nuit criait dans la tour Magne Comme un hibou ... Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. " Vraiment , la reine eût près d'elle été laide Quand , vers le soir , Elle passait sur le pont de Tolède En corset noir. Un chapelet du temps de Charlemagne Ornait son cou ... Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. Le roi disait , en la voyant si belle , A son neveu : " Pour un baiser , pour un sourire d'elle , Pour un cheveu , Infant don Ruy , je donnerai l'Espagne Et le Pérou ! Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. " Je ne sais pas si j'aimais cette dame , Mais je sais bien Que , pour avoir un regard de son âme , Moi , pauvre chien , J'aurai gaîment passé dix ans au bagne Sous les verrous ... Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. " Quand je voyais cette enfant , moi le pâtre De ce canton , Je croyais voir la belle Cléopâtre , Qui , nous dit-on , Menait César , empereur d'Allemagne , Par le licou ... - Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. " Dansez , chantez , villageois , la nuit tombe Sabine , un jour , A tout vendu , sa beauté de colombe , Tout son amour , Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne , Pour un bijou ... Le vent qui vient à travers la montagne M'a rendu fou. |
4 - Gastibelza (El hombre con la carabina) Gastibelza, el hombre con la carabina, Cantaba así: "¿Alguien conoció a doña Sabine? ¿Alguien de aquí? ¡Cantad, bailad, los aldeanos! La noche gana El monte Falu - El viento que viene a través de la montaña Me volverá loco. "¿Alguien de vosotros conoció a Sabine, Mi señora? Su madre era la vieja magrebí De Antequera, Que cada noche gritaba en la torre Magne Como un buho El viento que viene a través de la montaña Me volverá loco." "De verdad, la reina, comparada a ella habría parecido fea cuando, Hacia la tarde, Pasaba en el puente de Toledo Con un corsé negro. Un rosario del tiempo de Carlomagno Adornaba su cuello El viento que viene a través de la montaña Me volverá loco. El rey decía, viendo la tan hermosa, A su sobrino: "Por un beso, por una sonrisa de ella, Por un pelo, Infante don Ruy, ¡yo daría España Y Perú! El viento que viene a través de la montaña Me volverá loco." "Yo no sé si amaba esta dama, Pero sé bien Que, para conseguir una mirada de su alma, Yo, pobre perro, Habría alegremente pasado diez años en prisión Bajo llave El viento que viene a través de la montaña Me volverá loco." "Cuando veía a esa muchacha, yo el pastor De este barrio, Creía ver la hermosa Cleopatra Que, como dicen, Llevaba César, emperador de Alemania, Del cabestro ... - El viento que viene a través de la montaña Me volverá loco." ¡Cantad, bailad, los aldeanos! La noche cae Sabine, un día, Vendió todo, su belleza de paloma, Todo su amor, Por el anillo de oro del conde de Saldagne, Por una joya ... El viento que viene a través de la montaña Me volvió loco." |
5 - Il suffit de passer le pont Il suffit de passer le pont , C'est tout de suite l'aventure ! Laisse-moi tenir ton jupon , J' t'emmèn' visiter la nature ! L'herbe est douce à Pâques fleuri's ... Jetons mes sabots , tes galoches , Et , légers comme des cabris , Courons après les sons de cloches ! Dinn din don ! les matines sonnent En l'honneur de notre bonheur , Ding ding dong ! faut l' dire à personne : J'ai graissé la patte au sonneur. Laisse-moi tenir ton jupon , Courons , guilleret , guillerette , Il suffit de passer le pont , Et c'est le royaum' des fleurettes ... Entre tout's les bell's que voici , Je devin' cell' que tu préfères ... C'est pas l' coquelicot , Dieu merci ! Ni l' coucou , mais la primevère. J'en vois un' blotti' sous les feuilles , Elle est en velours comm' tes jou's. Fais le guet pendant qu' je la cueille : " Je n'ai jamais aimé que vous ! " Il suffit de trois petits bonds , C'est tout de suit' la tarantelle , Laisse-moi tenir ton jupon , J'saurai ménager tes dentelles ... J'ai graissé la patte au berger Pour lui fair' jouer une aubade. Lors , ma mi' , sans croire au danger , Faisons mille et une gambades , Ton pied frappe et frappe la mousse ... Si l' chardon s'y pique dedans , Ne pleure pas , ma mi' qui souffre : Je te l'enlève avec les dents ! On n'a plus rien à se cacher , On peut s'aimer comm' bon nous semble , Et tant mieux si c'est un péché : Nous irons en enfer ensemble ! Il suffit de passer le pont , Laisse-moi tenir ton jupon. Il suffit de passer le pont , Laisse-moi tenir ton jupon. |
5 - Es bastante pasar el puente ¡Es bastante pasar el puente, Y de repente es la aventura! ¡Dejame aguantar tu falda, Y te llevo a visitar la naturaleza! La hierba es blanda el domingo de Ramos ... Tiremos mis zuecos, tus galochas, Y, ligeros como cabritos, ¡Corramos detrás del repique de las campanas! ¡talán talán talán! tocan los matines En honor de nuestra felicidad, ¡talán talán talán! No hay que decirlo a nadie Di una propina al campanero. Dejame aguantar tu falda, Corramos, avispado, avispada, Es bastante pasar el puente, Es el reino de las florecitas ... Entre todas las flores hermosas que están aquí, Adivino la que prefieres No es la amapola, ¡por el amor de Dios! Ni la prímula, sino la primavera Veo una de ellas acurrucada abajo de las hojas, Está aterciopelada como tus mejillas. Haz guardia mientras que la cojo: "¡Nunca amé otra fuera de ti!" Son bastantes tres saltitos, Y es de repente la tarantela, Dejame aguantar tu falda, Sabré tomar cuidado de tus encajes ... Di una propina al pastor Para hacerle tocar una serenata. Entonces, mi querida, sin creer en el peligro, Hacemos una y mil volteretas, Qué tu pie azote y azote el musgo ... Si el cardo te lo pica, ¡No llore, mi querida que sufres Te lo saco con los dientes! No tenemos más que escondernos, Podemos amarnos como nos da la gana, Y tanto mejor si es pecado : Iremos al infierno juntos! Es bastante pasar el puente, Dejame aguantar tu falda Es bastante pasar el puente, Dejame aguantar tu falda. |
6 - La marche nuptiale Mariage d'amour , mariage d'argent , J'ai vu se marier toutes sortes de gens : Des gens de basse source et des grands de la terre , Des prétendus coiffeurs , des soi-disant notaires ... Quand même je vivrai jusqu'à la fin des temps , Je garderais toujours le souvenir content Du jour de pauvre noce où mon père et ma mère S'allèrent épouser devant Monsieur le Maire. C'est dans un char à boeufs , s'il faut parler bien franc , Tiré par les amis , poussé par les parents , Que les vieux amoureux firent leurs épousailles Après long temps d'amour , long temps de fiançailles. Cortège nuptial hors de l'ordre courant , La foule nous couvait d'un oeil protubérant : Nous étions contemplés par le monde futile Qui n'avait jamais vu de noces de ce style. Voici le vent qui souffle emportant , crève-coeur ! Le chapeau de mon père et les enfants de choeur ... Voilà la plui' qui tombe en pesant bien ses gouttes , Comme pour empêcher la noc' , coûte que coûte. Je n'oublierai jamais la mariée en pleurs Berçant comme un' poupé' son gros bouquet de fleurs ... Moi , pour la consoler , moi , de toute ma morgue , Sur mon harmonica jouant les grandes orgues. Tous les garçons d'honneur , montrant le poing aux nues , Criaient : " Par Jupiter , la noce continue ! " Par les homm's décrié' , par les dieux contrariés , La noce continue et Viv' la mariée ! |
6 - La marcha nupcial Matrimonios de amor, matrimonios de conveniencia, Vi casarse a gente de todas clases: Gente de baja extracción y grandes de la tierra, Pretendidos peluqueros, sedicentes notarios Mas aun si viviré hasta el final del tiempo, Siempre guardaré el recuerdo contento Del día de la pobre boda cuando mi padre y mi madre, Fueron a casarse ante el Señor Alcalde. Fue en un carro de bueyes, si se debe ser sinceros, Tirado por los amigos, empujado por los parientes, Que los viejos amantes tuvieron sus bodas Después de mucho tiempo de amor, mucho tiempo de noviazgo. Cortejo nupcial, fuera del orden corriente, La muchedumbre nos miraba con ojos protuberante: Éramos comtemplados por el mundo frívolo Que nunca había visto bodas de tal clase. He aquí el viento que sopla llevándose ¡caray! El sombrero de mi padre y los monaguillos He aquí la lluvia que cae pesando bien sus gotas, Como para impedir la boda, a toda costa. Yo nunca olvidaré a la novia llorando Acunando como una muñeca su grande buqué de flores Y para consolarla, yo con todo mi orgullo, En mi armónica tocaba el grande órgano. Todos los pajes de honor, enseñando los puños a las nubes, Gritaban: "¡por Júpiter, la boda continúa!" Por los hombres denigrados, por los dioses contrariados, ¡La boda continúa, qué viva la novia! |
7 - Corne d'Aurochs Il avait nom corne d'Aurochs , au gué , au gué Tout l' mond' peut pas s'app'ler Durand , au gué , au gué En le regardant avec un oeil de poète , On aurait pu croire à son frontal de prophète , Qu'il avait les grand's eaux de Versaill's dans la tête Corne d'Aurochs. Mais que le bon dieu lui pardonne , au gué , au gué C'étaient celles du robinet ; au gué , au gué (bis) On aurait pu croire en l' voyant penché sur l'onde Qu'il se plongeait dans des méditations profondes , Sur l'aspect fugitif des choses de se monde Corne d'Aurochs. C'étaient hélas pour s'assurer , au gué , au gué Qu' le vent n' l'avait pas décoiffé , au gué , au gué Il proclamait à son de trompe à tous les carrefours " Il n'y a qu' les imbéciles qui sachent bien faire l'amour , La virtuosité c'est une affaire de balourds ! " Corne d'Aurochs. Il potassait à la chandelle , au gué , au gué Des traités de maintien sexuel , au gué , au gué Et sur les femm's nues des musées , au gué , au gué Faisait l' brouillon de ses baisers , au gué , au gué Et bientôt petit à petit , au gué , au gué On a tout su , tout su de lui , au gué , au gué On a su qu'il était enfant de la Patrie Qu'il était incapable de risquer sa vie Pour cueillir un myosotis à une fille Corne d'Aurochs. Qu'il avait un p'tit cousin , au gué , au gué Haut placé chez les argousins , au gué , au gué Et que les jours de pénurie , au gué , au gué Il prenait ses repas chez lui , au gué , au gué (bis) C'est même en revenant d' chez cet antipathique Qu'il tomba victime d'une indigestion critique Et refusa l' secours de la thérapeutique Corne d'Aurochs. Parce que c'était à un All'mand , au gué , au gué Qu'on devait le médicament , au gué , au gué (bis) Il rendit comm' il put son âme machinale Et sa vie n'ayant pas été originale L'Etat lui fit des funérailles nationales Corne d'Aurochs. Alors sa veuve en gémissant , au gué , au gué Coucha avec son remplaçant , au gué , au gué. (bis) |
7 - Cuerno de Uro Se llamaba Cuerno de Uro, ¡hurra!¡hurra! No pueden llamarse todos Durand, ¡hurra!¡hurra! Mirándolo con ojo de poeta, Se habría podido creer desde su frontal de profeta, Que tuviera las grandes aguas de Versailles en la cabeza Cuerno de Uro. ¡Pero que el buen dios lo perdone, ¡hurra!¡hurra! Eran aguas de grifo; ¡hurra!¡hurra! (repite) Se habría podido creer viéndolo asomarse en la ola Que fuera absorto en meditaciones profundas Sobre la naturaleza fugaz de las cosas en el mundo Cuerno de Uro. Sino era, ¡ay de mí!, para asegurarse, ¡hurra!¡hurra! De que el viento no lo hubiese despeinado, ¡hurra!¡hurra! Él pregonaba en todos los cruces "No hay que los idiotas que sepan hacer bien el amor, La virtuosidad es una cosa de zafios!" Cuerno de Uro. Él empollaba a la luz de una vela, ¡hurra!¡hurra! Sobre tratados de la educación sexual, ¡hurra!¡hurra! Y en la mujeres desnudas de los museos, ¡hurra!¡hurra! Hacía la galerada de sus polvos, ¡hurra!¡hurra! Y pronto a poco a poco, ¡hurra!¡hurra! Se supe todo, todo sobre él, ¡hurra!¡hurra! Se supe que era hijo de la Patria Que era incapaz de arriesgar la vida Para coger un miosotis a una chica Cuerno de Uro. Que tenía un primito, ¡hurra!¡hurra! Que era un pez gordo de los pasmas, ¡hurra!¡hurra! Y que en los días de penuria, ¡hurra!¡hurra! Él iba comer en su casa, ¡hurra!¡hurra! (repite) Fue precisamente al regresar de la casa de aquel antipático Que se cayó víctima de una indigestión crítica Y rechazó el socorro de la terapéutica Cuerno de Uro. Porque era a un alemán, ¡hurra!¡hurra! Que se debía aquel medicamento, ¡hurra!¡hurra! (repite) Él rindió como pudo su alma maquinal Y ya que su vida no había sido original El Estado le ofreció un funeral nacional Cuerno de Uro. Entonces su viuda gimiendo, ¡hurra!¡hurra! Se fue a la cama con su substituto, ¡hurra!¡hurra! (repite) |
8 - La mauvaise herbe Quand l' jour de gloire est arrivé , Comm' tous les autr's étaient crevés , Moi seul connus le déshonneur De n' pas êtr' mort au champ d'honneur. Je suis d'la mauvaise herbe , Braves gens , braves gens , C'est pas moi qu'on rumine Et c'est pas moi qu'on met en gerbe ... La mort faucha les autres Braves gens, braves gens, Et me fit grâce à moi , C'est immoral et c'est comm' ça ! La la la la la la la la. La la la la la la la la Et je m' demand' Pourquoi , Bon Dieu , Ca vous dérange Que j' vive un peu ... (bis) La fille à tout l' monde a bon coeur , Ell' me donne , au petit bonheur , Les p'tits bouts d' sa peau , bien cachés , Que les autres n'ont pas touchés. Je suis d' la mauvaise herbe , Braves gens , braves gens , C'est pas moi qu'on rumine Et c'est pas moi qu'on met en gerbe ... Elle se vend aux autres , Braves gens , braves gens , Elle se donne à moi , C'est immoral et c'est comme ça ! La la la la la la la la La la la la la la la la Et je m' demand' Pourquoi, Bon Dieu , Ca vous dérange Qu'on m'aime un peu ... (bis) Les hommes sont faits , nous dit-on , Pour vivre en band' , comm' les moutons. Moi , j' vis seul , et c'est pas demain Que je suivrai leur droit chemin. Je suis d' la mauvaise herbe , Braves gens , braves gens , C'est pas moi qu'on rumine Et c'est pas moi qu'on met en gerbe ... Je suis d' la mauvaise herbe , Braves gens , braves gens , Je pousse en liberté Dans les jardins mal fréquentés ! La la la la la la la la La la la la la la la la Et je m' demand' Pourquoi , Bon Dieu , Ca vous dérange Que j' vive un peu ... (bis). |
8 - La mala hierba Cuando el día de gloria ha llegado, Cuando todos los otros se murieron, Solamente yo conozco la deshonra De no haberse muerto en el campo del honor. Yo soy la mala hierba, Buena gente, buena gente, No es a mi que se rumia Y no es a mi que se pone en gavillas ... La muerte segó los otros Buena gente, buena gente, Y concedió la gracia a mi, ¡Es inmoral y es así! La la la la la la la la La la la la la la la la Y me pregunto, Porqué, Buen Dios, Os fastidia Que yo viva un poco... (repite) La chica de todos tiene buen corazón, Me regala, al azar, Los rinconcitos de su piel, bien escondidos, Que los otros nunca alcanzaron. Yo soy la mala hierba, Buena gente, buena gente, No es a mi que se rumia Y no es a mi que se pone en gavillas ... Ella se vende a los otros, Buena gente, buena gente, Ella se regala a mi, ¡Es inmoral y es así! La la la la la la la la La la la la la la la la Y me pregunto, Porqué, Buen Dios, Os fastidia Que yo sea amado un poco ... (repite) Los hombres son hechos, nos dicen, Para vivir en grupo, como las ovejas. Yo vivo solo, y no será mañana Que seguiré su recto camino. Yo soy la mala hierba, Buena gente, buena gente, No es a mi que se rumia Y no es a mi que se pone en gavillas ... Yo soy la mala hierba, Buena gente, buena gente, ¡Broto en libertad En los jardines mal frecuentados! La la la la la la la la La la la la la la la la Y me pregunto, Porqué, Buen Dios, Os fastidia Que yo viva un poco ... (repite). |
9 - Marinette (J'avais l'air d'un con) Quand j'ai couru chanter ma p'tite chanson pour Marinette La belle , la traîtresse était allée à l'opéra Avec ma p'tit chanson , j'avais l'air d'un con ma mère , Avec ma p'tit chanson , j'avais l'air d'un con. Quand j'ai couru porte mon pot d' moutarde à Marinette La belle , la traîtresse avait déjà fini d' dîner Avec mon petit pot , j'avais l'air d'un con ma mère , Avec mon petit pot , j'avais l'air d'un con. Quand j'offris pour étrennes un' bicyclette à Marinette La belle , la traîtresse avait acheté une auto , Avec mon p'tit vélo , j'avais l'air d'un con ma mère , Avec mon p'tit vélo , j'avais l'air d'un con. Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette La bell' disait : " J' t'adore " à un sal' typ' qui l'embrassait Avec mon bouquet d' fleurs , j'avais l'air d'un con ma mère , Avec mon bouquet d' fleurs , j'avais l'air d'un con. Quand j'ai couru brûler la p'tit' cervelle à Marinette La belle etait déjà morte d'un rhume mal placé , Avec mon révolver , j'avais l'air d'un con ma mère , Avec mon révolver , j'avais l'air d'un con Quand j'ai couru lugubre à l'enterr'ment de Marinette La belle , la traîtresse était déjà réssuscitée Avec ma p'tit couronn' , j'avais l'air d'un con ma mère , Avec ma p'tit couronn' , j'avais l'air d'un con. |
9 - Marinette (Tenía el aire de un cojón) Cuando corrí cantar mi cancioncita a Marinette, La guapa, la traidora había ido a la Ópera Con mi cancioncita, tenía el aire de un cojón, madre mía, Con mi cancioncita, tenía el aire de un cojón. Cuando corrí con mi bote de mostaza a la casa de Marinette, La guapa, la traidora ya había acabado su cena Con mi botito, tenía el aire de un cojón, madre mía, Con mi botito, tenía el aire de un cojón. Cuando ofrecí por regalo una bicicleta a Marinette La guapa, la traidora ya había comprado un coche, Con mi bicicletita, tenía el aire de un cojón, madre mía, Con mi bicicletita, tenía el aire de un cojón. Cuando corrí turbado a la cita con Marinette La guapa decía: "te adoro" a un cabrón que la abrazaba Con mi ramito de flores, tenía el aire de un cojón, madre mía, Con mi ramito de flores, tenía el aire de un cojón. Cuando corrí quemar el cerebrito a Marinette La guapa ya se había muerto por un resfriado mal arreglado, Con mi revólver, tenía el aire de un cojón, madre mía, Con mi revólver, tenía el aire de un cojón Cuando corrí lúgubre al funeral de Marinette La guapa, la traidora ya se había resucitado Con mi coronita, tenía el aire de un cojón madre mía, Con mi coronita, tenía el aire de un cojón. |
10 - Il n'y a pas d'amour heureux Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force Ni sa faiblesse ni son coeur. Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix. Et quand il veut serrer son bonheur il le broye Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux. Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains , Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes Il n'y a pas d'amour heureux. Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau bléssé Et ceux-là sans savoir nous regarde passer Répétant après moi ces mots que j'ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent Il n'y a pas d'amour heureux. Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare Il n'y a pas d'amour heureux. |
10 - No hay amores felices. Para el hombre nada es nunca adquirido, Ni su fuerza Ni su debilidad, ni su corazón. Y cuando cree Abrir sus brazos su sombra es aquella de una cruz. Y cuando quiere apretar su felicidad, en cambio la ahoga Su vida es un extraño y doloroso divorcio No hay amores felices. Su vida Parece esos soldados desarmados Que habían sido vestidos para otro destino De qué les puede servir levantarse por la mañana A ellos que se encuentran por la tarde desarmados inciertos, Di estas palabras Mi amor Y retén tus lágrimas. No hay amores felices. Mi hermoso amor mi querido amor mi desgarro Te llevo dentro de mí como un pájaro herido Y ésos sin saber nos miran pasar Repitiendo después de mí estas palabras que entrelacé Y que por tus grandes ojos enseguida se murieron. No hay amores felices. El tiempo de aprender a vivir es ya demasiado tarde Porque lloran en la noche nuestros corazones al unísono ¿Cuántas añoranzas hacen falta para pagar un escalofrío? ¿Cuánta infelicidad haca falta para la mínima canción? ¿Cuántos sollozos hacen falta para un aire de guitarra? No hay amores felices. |
11 - La cane de Jeanne La cane De Jeanne Est morte au gui l'an neuf , Elle avait fait, la veille , Merveille ! Un oeuf ! La cane De Jeanne Est morte d'avoir fait , Du moins on le présume , Un rhume , Mauvais ! La cane De Jeanne Est morte sur son oeuf Et dans son beau costume De plumes , Tout neuf ! La cane De Jeanne , Ne laissant pas de veuf , C'est nous autres qui eumes Les plumes , Et l'oeuf ! Tous , toutes , Sans doute , Garderons longtemps le Souvenir de la cane de Jeanne Morbleu ! |
11 - La gansa de Jeanne La gansa De Jeanne Se murió, feliz año nuevo, Había puesto, en la víspera, ¡maravilla! Un huevo! La gansa De Jeanne Se murió por haber tenido, Por lo menos se presume, Un resfriado, maligno! La gansa De Jeanne Se murió en su huevo Y en su lindo traje De plumas, ¡Nuevo flamante! La gansa De Jeanne, No dejó un viudo, Somos nosotros que hemos recebido Las plumas, ¡Y el huevo! Todos, todas, Sin dudas, Guardaremos por mucho tiempo El recuerdo de la gansa De Jeanne ¡pardiez! |
12 - Le Gorille C'est à travers de larges grilles , Que les femelles du canton , Contemplaient un puissant gorille, Sans souci du qu'en-dira-t-on ; Avec impudeur , ces commères Lorgnaient même un endroit précis Que , rigoureusement ma mère M'a défendu d'nommer ici ... Gare au gorille ! ... Tout à coup , la prison bien close , Où vivait le bel animal , S'ouvre on n'sait pourquoi (je suppose Qu'on avait du la fermer mal) ; Le singe , en sortant de sa cage Dit " c'est aujourd'hui que j'le perds ! " Il parlait de son pucelage , Vous avez deviné , j'espère ! Gare au gorille ! ... L'patron de la ménagerie Criait , éperdu : " Nom de nom ! C'est assommant car le gorille N'a jamais connu de guenon ! " Dès que la féminine engeance Sut que le singe était puceau , Au lieu de profiter de la chance Elle fit feu des deux fuseaux ! Gare au gorille ! ... Celles là même qui , naguère , Le couvaient d'un oeil décidé, Fuirent , prouvant qu'ell's n'avaient guère De la suite dans les idées ; D'autant plus vaine était leur crainte , Que le gorille est un luron Supérieur à l'homme dans l'étreinte , Bien des femmes vous le diront ! Gare au gorille ! ... Tout le monde se précipite Hors d'atteinte du singe en rut , Sauf une vielle décrépite Et un jeune juge en bois brut ; Voyant que toutes se dérobent , Le quadrumane accéléra Son dandinement vers les robes De la vielle et du magistrat ! Gare au gorille ! ... " Bah ! soupirait la centenaire , Qu'on puisse encore me désirer , Ce serait extraordinaire , Et, pour tout dire , inespéré ! " Le juge pensait, impassible , " Qu'on me prenne pour une guenon , C'est complètement impossible... " La suite lui prouva que non ! Gare au gorille ! ... Supposez que l'un de vous puisse être , Comme le singe , obligé de Violer un juge ou une ancètre , Lequel choisirait-il des deux ? Qu'une alternative pareille , Un de ces quatres jours , m'échoie , C'est , j'en suis convaicu , la vielle Qui sera l'objet de mon choix ! Gare au gorille ! ... Mais , par malheur , si le gorille Aux jeux de l'amour vaut son prix , On sait qu'en revanche il ne brille Ni par le goût , ni par l'esprit. Lors, au lieu d'opter pour la vielle, Comme aurait fait n'importe qui , Il saisit le juge à l'oreille Et l'entraîna dans un maquis ! Gare au gorille ! ... La suite serait délectable , Malheureusement , je ne peux Pas la dire , et c'est regrettable , Ca nous aurait fait rire un peu ; Car le juge , au moment suprême , Criait : " Maman ! " , pleurait beaucoup , Comme l'homme auquel , le jour même , Il avait fait trancher le cou. Gare au gorille ! ... |
12 - El Gorila Era a través de las anchas barras, Que las hembras del barrio, Miraban un poderoso gorila, Sin cuidarse del qué-dirá-la-gente; Impudicamente estas comadres Atisbaban justo una parte bien definida Que, rigurosamente mi madre Me ha prohibido mencionar aquí ¡Guárdese del gorila! De repente, la prisión bien cerrada, Donde vivía el lindo animal Se abrió, no se sabe porqué (supongo Que la hubieran cerrada mal); El gran simio, saliendo de su jaula Dijo "Es hoy que la voy perder!" Hablaba de su virginidad, ¡Habíais adivinado, espero! ¡Guárdese del gorila! El amo del circo de fieras Gritaba, perdido: "¡maldito de un maldito! ¡Esto me molesta porque el gorila Nunca conoció un simio femenino!" Apenas el género femenino Supo que el simio era virgen, En vez de aprovecharse la ocasión Lanzó chispas de ambas piernas! ¡Guárdese del gorila! Incluso las mismas que, poco antes, Lo miraban con ojo decidido, Se huyeron, probando de no ser Tan coherentes con sus propias ideas; Cuanto más vano era su miedo Ya que el gorila es un machote Superior al hombre en cuanto al abrazo, ¡Muchas mujeres podrían confirmarlo! ¡Guárdese del gorila! Todos se apresuran Fuera del alcance del mono en celo A excepción de una vieja decrépita Y un joven juez de una sola palabra; Viendo que todos habían huido, El cuadrúmano aceleré Su balanceo hacia las faldas ¡De la vieja y del magistrado! ¡Guárdese del gorila! "¡Bah! suspiró la centenaria, Que alguien pudiera todavía desearme, Sería extraordinario Y, lo confieso, inesperado!" El juez pensaba, impasible, "Que se me confunda por un simio, Es absolutamente imposible ..." ¡La continuación prueba que no lo era! ¡Guárdese del gorila! Supongan que uno de vosotros pueda ser, Como el gran simio, forzado a Violar a un juez o a una antepasada, ¿Cuál de los dos elegiría? Si una tal alternativa, Uno de estos cuatro días, sucedería a mí, Sería, estoy convencido de esto, la vieja El objeto de mi opción! ¡Guárdese del gorila! Pero, desafortunadamente, si el gorila En el juego de amor vale su precio, Se sabe que al contrario no brilla Ni por su gusto, ni por su espíritu Entonces, en vez de elegir a la vieja, Como habría hecho quienquiera, Agarra al juez por un oreja ¡Y lo arrastra en un matorral! ¡Guárdese del gorila! La continuación sería divertida, Desafortunadamente, no puedo Decirla, ¡es una lástima! Nos habría hecho reír un poco Porque el juez, en el momento supremo, Gritaba: "¡Mamá!", lloraba mucho, Como el hombre a quien, el mismo día, Había hecho cortar el cuello. ¡Guárdese del gorila! |
13 - Le parapluie Il pleuvait fort sur la grand-route , Ell' cheminait sans parapluie , J'en avait un , volé sans doute Le matin meme à un ami. Courant alors à sa rescousse , Je lui propose un peu d'abri En séchant l'eau de sa frimousse , D'un air très doux ell' m'a dit oui. (Refrain) Un p'tit coin d' parapluie , Contre un coin d' Paradis. Elle avait quelque chos' d'un ange , Un p'tit coin d' Paradis , Contre un coin d' parapluie Je n' perdait pas au change , Pardi ! Chemin faisant que se fut tendre D'ouir à deux le chant joli Que l'eau du ciel faisait entendre Sur le toit de mon parapluie. J'aurais voulu comme au déluge , voir sans arret tomber la pluie , Pour la garder sous mon refuge , Quarante jours , quarante nuits. (au refrain) Mais betement , meme en orage , Les routes vont vers des pays. Bientot le sien fit un barrage A l'horizon de ma foli. Il a fallut qu'elle me quitte , Après m'avoir dit grand merci. Et je l'ai vue toute petite Partir gaiement vers mon oubli. (au refrain) |
13 - El paraguas Llovía a cántaros en la carretera principal, Ella andaba sin paraguas Yo tenía uno, robado sin duda alguna La misma mañana a un amigo Corriendo entonces en su auxilio, Le propuse un poco de abrigo Ella, secándose la cara bonita, Con aire muy dulce me dijo sí. (Estribillo) Un rinconcito de paraguas, Contra un rincón de Paraíso. Ella parecía algo a un ángel, Un rinconcito de Paraíso Contra un rincón de paraguas No perdía en el intercambio, ¡diantre! Sobre la marcha ¡cuánto fue dulce Oír los dos la canción agradable Que el agua desde el cielo hacía oír En el techo de mi paraguas! Habría deseado como en el diluvio, Ver la lluvia caer sin parar, Par tenerla bajo mi abrigo, Cuarenta días, cuarenta noches. (Estribillo) Pero neciamente, hasta en el temporal, Las carreteras llevan a las aldeas. Y pronto la suya hizo un bloqueo En el horizonte de mi locura. Ella tuvo que dejarme, Después de hacerme muchos agradecimientos. Y la vi todn pequeña Irse alegremente hacia mi olvido.. (Estribillo) |
14 - Les Philistins (Poème de Jean Richepin) Philistins , épiciers Tandis que vous caressiez , Vos femmes En songeant , aux petits Que vos grossiers appétits Engendrent Vous pensiez , Ils seront Menton rasé , ventre rond Notaires Mais pour bien vous punir Un jour vous voyez venir Sur terre Des enfants non voulus Qui deviennent chevelus Poètes. |
14 - Los tenderos (poesía de Jean Richepin) Tenderos, especieros Mientras acariciáis Sus esposas Pensando, a los pequeños Que su gruesos apetitos Engendrarán Vosotros pensáis que, Serán Mentón rasurado, vientre redondo Notarios Pero para castigaros bien Un día veréis venir En la tierra Hijos indeseados Que llegarán a ser melenudos Poetas. |
15 - Le mauvais sujet repenti Elle avait la taill' faite au tour , Les hanches pleines , Et chassait l' mâle aux alentours De la Mad'leine ... A sa façon d' me dir' : "Mon rat , Est-c' que j' te tente ? " Je vis que j'avais affaire à Un' débutante ... L'avait l' don , c'est vrai , j'en conviens , L'avait l' génie , Mais sans technique , un don n'est rien Qu'un' sal' manie ... Certes , on ne se fait pas putain Comme on s' fait nonne. C'est du moins c' qu'on prêche , en latin , A la Sorbonne ... Me sentant rempli de pitié Pour la donzelle , J' lui enseigna i, de son métier , Les p'tit's ficelles ... J' lui enseignai l' moyen d' bientôt Faire fortune , En bougeant l'endroit où le dos R'ssemble à la lune ... Car, dans l'art de fair' le trottoir , Je le confesse , Le difficile est d' bien savoir Jouer des fesses ... On n' tortill' pas son popotin D' la mêm' manière , Pour un droguiste , un sacristain , Un fonctionnaire ... Rapidement instruite par Mes bons offices , Elle m'investit d'une part D' ses bénéfices ... On s'aida mutuellement , Comm' dit l' poète. Ell' était l' corps , naturell'ment , Puis moi la tête ... Un soir , à la suite de Manoeuvres douteuses , Ell' tomba victim' d'une Maladie honteuses ... Lors , en tout bien , toute amitié , En fille probe , Elle me passa la moitié De ses microbes ... Après des injections aiguës D'antiseptique , J'abandonnai l' métier d' cocu Systématique ... Elle eut beau pousser des sanglots , Braire à tu'-tête , Comme je n'étais qu'un salaud , J' me fis honnête ... Sitôt privé' de ma tutell' , Ma pauvre amie Courrut essuyer du bordel Les infamies ... Paraît qu'ell' s' vend même à des flics , Quell' décadence ! Y'a plus d' moralité publiqu' Dans notre France ... |
15 - El mal sujeto arrepentido Tenía la cintura redondeada, Las caderas llenas, Y cazaba al varón en los alrededores De la Madeleine ... Desde su manera de decirme: "Mi ratoncito, ¿Te tiento?" Vi que tenía que ver con Una debutante ... Tenía el don, es verdad, estoy de acuerdo, Tenía el talento, Pero sin técnica, un don no es nada más Que una maldita manía ... Claro, una no se hace puta Como se hace monja. Por lo menos esto es lo qué se predica, en latín, A la Sorbona ... Sintiéndome lleno de piedad Para la doncella, Le enseñé de su oficio Los pequeños trucos Le enseñé la manera de hacer Pronto fortuna Sacudiendo el lugar donde la espalda Parece la luna Porque, en el arte de hacer la calle, Lo confieso, Lo difícil es saber bien Jugar de nalgas ... No se menea el pompis De la misma manera. Por un especiero, un sacristán, Un funcionario Rapidamente instruida por Mis buenos oficios, Me invistió de una parte De sus beneficios ... Nos ayudábamos recíprocamente Como dice el poeta. Ella era el cuerpo, por supuesto, Y yo la cabeza Una tarde, a consecuencia de Maniobras discutibles, Ella se cayó víctima de una Enfermedad vergonzosa Entonces, en todo bien, en toda amistad, Siendo una muchacha honesta, Me pasó la mitad De sus microbios ... Después de inyecciones agudas, De antiséptico, Abandoné el oficio de cornudo Sistemático ... E aun si ella suspiró mucho, Y berreó a pleno pulmón. Ya que yo no era nada más que un cabrón Me hice honesto ... Apenas privada de mi tutela Mi pobre amiga Corrió a padecer del burdel Las infamias ... Parece que ella se venda incluso a los polis, ¡Qué decadencia ! No hay más moralidad pública En nuestra Francia |
16 - La première fille J'ai tout oublié des campagnes D'Austerlitz et de Waterloo D'Itali' , de Prusse et d'Espagne , De Pontoise et de Landerneau Jamais de la vie On ne l'oubliera , La première fill' Qu'on a pris' dans ses bras , La première étrangère A qui l'on a dit "tu " Mon coeur , t'en souviens-tu ? Comme ell' nous était chère ... Qu'ell' soit fille honnête Ou fille de rien , Qu'elle soit pucelle Ou qu'elle soit putain , On se souvient d'elle , On s'en souviendra , D'la première fill' Qu'on a pris' dans ses bras. Ils sont partis à tire-d'aile Mes souvenirs de la Suzon , Et ma mémoire est infidèle A Juli' , Rosette ou Lison Jamais de la vie on ne l'oubliera , La première fill' Qu'on a pris' dans ses bras , C'était un' bonne affaire Mon coeur , t'en souviens-tu ? J'ai changé ma vertu Contre une primevère ... Qu' ce soit en grand' pompe Comme les gens " bien " , Ou bien dans la ru' , Comm' les pauvre' et les chiens , On se souvient d'elle , On s'en souviendra , D'la première fill' Qu'on a pris' dans ses bras. Toi , qui m'as donné le baptême D'amour et de septième ciel , Moi , je te garde et , moi, je t'aime , Dernier cadeau du Pèr' Noël ! Jamais de la vie On ne l'oubliera , La première fill' Qu'on a pris' dans ses bras , On a beau fait' le brave , Quand ell' s'est mise nue Mon coeur , t'en souviens-tu ? On n'en menait pas large ... Bien d'autres , sans doute , Depuis , sont venues , Oui , mais , entre tout's Celles qu'on a connues , Elle est la dernière Que l'on oubliera , La première fill' Qu'on a pris' dans ses bras. |
16 - La primera chica Hé olvidado todo de las campañas De Austerlitz y de Waterloo De Italia, de Prusia y de España, De Pontoise y de Landerneau Jamás de los jamases Se olvidarå, La primera chica Que se estrechó entre los brazos, La primera extranjera Que se trató de tú ¿Mi corazón, te recuerdas? ¡Cómo era amable para nosotros! ... Sea que fuese una muchacha honesta O una muchacha de ninguna virtud, Sea que fuese virgen O que fuese puta, Nos acordamos de ella Nos acuerdaremos De la primera chica Que se estrechó entre los brazos, Volaron lejos como un relámpago Mis recuerdos de Suzon, Y mi memoria es infiel A Julie, Rosette o Lison Jamás de los jamases se olvidarå, La primera chica Que se estrechó entre los brazos, Era un buen negocio ¿Mi corazón, te recuerdas? Troqué mi virtud Por una primavera Sea que haya ocurrido con gran pompa Como la gente "de bien", O en la calle, Como los pobres y los perros, Nos acordamos de ella Nos acuerdaremos De la primera chica Que se estrechó entre los brazos, Tu que me diste el bautismo De amor y de séptimo cielo Yo te miro y, yo te amo ¡Último regalo de Papá Noel! Jamás de los jamases Se olvidarå, La primera chica Que se estrechó entre los brazos, Nos hemos quedados bien, de verdad Cuando ella se puso desnuda ¿Mi corazón, te recuerdas? Éramos embarazados ... Bien otras, sin duda, Luego, vinieron, Sí, pero, entre todas Aquellas que hemos conocido, Ella es la última Que se olvidarå, La primera chica Que se estrechó entre los brazos. |
17 - Dans l'eau de la claire fontaine Dans l'eau de la claire fontaine Elle se baignait toute nue. Une saute de vent soudaine Jeta ses habits dans les nues. En détresse , elle me fit signe , Pour la vêtir , d'aller chercher Des monceaux de feuilles de vigne , Fleurs de lis ou fleurs d'oranger. Avec des pétales de roses , Un bout de corsage lui fis. La belle n'était pas bien grosse : Une seule rose a suffi Avec le pampre de la vigne , Un bout de cotillon lui fis. Mais la belle était si petite Qu'une seule feuille a suffi. Elle me tendit ses bras, ses lèvres , Comme pour me remercier ... Je les pris avec tant de fièvre Qu'ell' fut toute déshabillée. Le jeu dut plaire à l'ingénue , Car, à la fontaine souvent , Ell' s'alla baigner toute nue En priant qu'il fit du vent , Qu'il fit du vent ... |
17 - En el agua de la clara fuente En el agua de la clara fuente Ella se bañaba toda desnuda Un salto de viento repentina Lanzó su ropa en las nubes. En aprietos, ella me hizo señas, Para vestirla, de ir buscar Un montón de hojas de vid, Flores de lirio o azahares Con unos pétalos de rosa, Una blusa hice para ella. Pero la guapa no estaba tan gruesa Apenas una rosa bastó Con los pámpanos de la viña, Una falda hice para ella. Pero la guapa era tan menuda Que apenas una hoja bastó. Ella me tendió los brazos y los labios, Como para agradecerme Yo la cogí con tal pasión Que ella quedó toda desvestida. El juego debió agradar a la ingenua, Ya que ella a menudo a la fuente, Fue bañarse toda desnuda Rogando que soplara el viento, Que soplara el viento ... |
18 - Les amours d'antan Moi , mes amours d'antan c'était de la grisette Margot , la blanche caille , et Fanchon, la cousette ... Pas la moindre noblesse , excusez-moi du peu , C'étaient , me direz-vous , des grâces roturières , Des nymphes de ruisseau , des Vénus de barrière ... Mon prince , on a les dam's du temps jadis qu'on peut ... Car le coeur à vingt ans se pose où il se pose , Le premier cotillon venu vous en impose , La plus humble bergère est un morceau de roi. Ça manquait de marquise , on connut la soubrette , Faute de fleur de lys on eut la pâquerette , Au printemps Cupidon fait flèche de tout bois ... On rencontrait la belle aux Puces, le dimanche : " Je te plais, tu me plais ... " et c'était dans la manche , Et les grands sentiments n'étaient pas de rigueur. " Je te plais , tu me plais , viens donc mon militaire " ... Dans un train de banlieue on partait pour Cythère , On n'était pas tenu même d'apporter son coeur ... Mimi , de prime abord , payait guère de mine , Chez son fourreur sans doute on ignorait l'hermine , Son habit sortait point de l'atelier d'un dieu ... Mais quand , par-dessus le moulin de la Galette , Elle jetait pour vous sa parure simplette , C'est Psychée tout entier' qui vous sautait aux yeux. Au second rendez-vous y'avait parfois personne , Elle avait fait faux bond , la petite amazone , Mais l'on ne courait pas se pendre pour autant ... La marguerite commencé avec Suzette , On finissait de l'effeuiller avec Lisette Et l'amour y trouvait quand même son content. C'étaient , me direz-vous , des grâces roturières , Des nymphes de ruisseau , des Vénus de barrière , Mais c'étaient mes amours , excusez-moi du peu , Des Manon , des Mimi , des Suzon , des Musette , Margot la blanche caille , et Fanchon , la cousette , Mon prince , on a les dam's du temps jadis qu'on peut ... |
18 - Los amores de antaño Yo, mis amores de antaño eran muchachas sencillas Margot la blanca codorniz, y Fanchon, la modista, Ni siquiera la mínima nobleza, ¡si les parece poco! Eran, diréis vosotros, gracias plebeyas, Ninfas de arroyo, Venuses de suburbios, Mi príncipe, cada uno tiene las damas de antaño que puede ... Porque el corazón a veinte años se posa donde se posa, La primera falda que llega os se impone, La más humilde pastora es un bocado de rey. Ya que faltaba la marquesa, conocí a la soubrette, Faltando los lirios tuve la chiribita, En primavera Cupido hace flechas con cualquier madera ... Se encontraba la guapa al mercadillo, el domingo: "Te gusto, me gustas ..." y la tenías en tu bolsillo, Y los grandes sentimientos no eran de rigor. "Te gusto, me gustas, ven entonces mi militar" ... En un tren de cercanías se partía por Citera, Ni siquiera eramos forzados a llevarse el corazón ... Mimi, a primera vista, no tenía grande aspecto, Su peletero de cierto ignoraba el armiño, Su traje no salía del atelier de un dios ... Pero cuando, detrás del moulin de la Galette, Se quitaba para vosotros su conjunto barato, Era Psique toda entera que os saltaba a la vista. A la segunda cita a veces no había nadie, Había dado un plantón, la pequeña amazona, Pero no por esto se corría ahorcarse ... La margarita empezada con Suzette, Se acababa de deshojarla con Lisette Y el amor allí encontraba de todas formas su satisfacción. Eran, diréis vosotros, gracias plebeyas, Ninfas de arroyo, Venuses de suburbios, Pero eran mis amores, ¡si les parece poco! Las Manon, las Mimi, las Suzon, las Musette, Margot la blanca codorniz, y Fanchon, la modista, Mi príncipe, cada uno tiene las damas de antaño que puede ... |
19 - Les sabots d'Hélène Les sabots d'Hélène Etaient tout crottés Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus , aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De les déchausser Les sabots d'Hélèn' moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée. Dans les sabots de la pauvre Hélène Dans ses sabots crottés Moi j'ai trouve les pieds d'une reine Et je les ai gardés. Son jupon de laine Etait tout mité Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De le retrousser Le jupon d'Hélèn' moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée. Sous les jupons de la pauvre Hélène Sous son jupon mité Moi j'ai trouve des jambes de reine Et je les ai gardés. Et le coeur d'Hélène N'savait pas chanter Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus , aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De m'y arreter Dans le coeur d'Hélèn' moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée. Et dans le coeur de la pauvre Hélène Qu'avait jamais chanté Moi j'ai trouve l'amour d'une reine Et je l'ai gardé. |
19 - Los zuecos de Hélène Los zuecos de Hélène Eran todos embarrados Los tres capitanes los habrían hallado feos Y la pobre Hélène Era como una alma en pena Deja de buscar largo la fuente Tú que necesitas de agua No buscarla más, con las lágrimas de Hélène Ve a llenar tu cubo Yo me tomé la pena De quitar Los zuecos de Hélène yo que no soy capitán Y he visto mi pena Bien recompensada. En los zuecos de la pobre Hélène En sus zuecos embarrados Encontré los pies de una reina Y los guardé. Su falda de lana Era toda apolillada Los tres capitanes la habrían hallado fea Y la pobre Hélène Era como una alma en pena Deja de buscar largo la fuente Tú que necesitas de agua No buscar más, con las lágrimas de Hélène Ve a llenar tu cubo Yo me tomé la pena De doblar La falda de Hélène yo que no soy capitán Y he visto mi pena Bien recompensada. Debajo de la falda de la pobre Hélène Debajo de su falda apolillada Encontré las piernas de una reina Y las guardé. Y el corazón de Hélène No sabía cantar Los tres capitanes lo habrían hallado feo Y la pobre Hélène Era como una alma en pena Deja de buscar largo la fuente Tú que necesitas de agua No buscar más, con las lágrimas de Hélène Ve a llenar tu cubo Yo me tomé la pena De parar allá En el corazón de Hélène yo que no soy capitán Y he visto mi pena Bien recompensada. Y en corazón de la pobre Hélène Que nunca había cantado Encontré el amor de una reina Y lo guardé. |
20 - L'orage Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps , Le beau temps me dégoute et m' fait grincer les dents , Le bel azur me met en rage , Car le plus grand amour qui m' fut donné sur terr' Je l' dois au mauvais temps , je l' dois à Jupiter , Il me tomba d'un ciel d'orage. Par un soir de novembre , à cheval sur les toits , Un vrai tonnerr' de Brest , avec des cris d' putois , Allumait ses feux d'artifice. Bondissant de sa couche en costume de nuit , Ma voisine affolé' vint cogner à mon huis En réclamant mes bons offices. " Je suis seule et j'ai peur , ouvrez-moi , par pitié , Mon époux vient d' partir faire son dur métier , Pauvre malheureux mercenaire , Contraint d' coucher dehors quand il fait mauvais temps , pour la bonne raison qu'il est représentant D'un' maison de paratonnerre. " En bénissant le nom de Benjamin Franklin , Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras calins , Et puis l'amour a fait le reste ! Toi qui sèmes des paratonnerre' à foison , Que n'en as-tu planté sur ta propre maison ? Erreur on ne peut plus funeste. Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs , La belle , ayant enfin conjuré sa frayeur Et recouvré tout son courage , Rentra dans ses foyers fair' sécher son mari En m' donnant rendez-vous les jours d'intempéri' , Rendez-vous au prochain orage. A partir de ce jour j' n'ai plus baissé les yeux , J'ai consacré mon temps à contempler les cieux , A regarder passer les nues , A guetter les stratus , à lorgner les nimbus , A faire les yeux doux aux moindres cumulus , Mais elle n'est pas revenue. Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's , Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer , Qu'il était dev'nu millionnaire. Et l'avait emmené' vers des cieux toujours bleus , Des pays imbécile' où jamais il ne pleut , Où l'on ne sait rien du tonnerre. Dieu fass' que ma complainte aille , tambour battant , Lui parler de la plui' , lui parler du gros temps Auxquels on a t'nu tête ensemble , Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin Dans le mill' de mon coeur a laissé le dessin D'un' petit' fleur qui lui ressemble. |
20 - El temporal Me hablen de la lluvia y no del buen tiempo, El buen tiempo me disgusta y me hace chirriar los dientes, El cielo azul me hace enfurecer, Porque el más grande amor que me fue dado en la tierra Lo debo al mal tiempo, lo debo a Júpiter, Me cayó desde un cielo en tempestad Porque en una tarde de noviembre, a caballo de los techos, Un verdadero relámpago de Brest, con chillidos de turón, Encendió sus fuegos artificiales. Saltando su cama en camisón, Mi vecina vino estremecida llamar a mi puerta Reclamando mis buenos oficios. "Estoy sola y tengo miedo, me abra por piedad Mi marido tuvo que irse para hacer su duro trabajo, Pobre desafortunado mercenario, Forzado a dormir fuera Cuando hay malo tiempo, por la buena razón Que él es representante De una firma de pararrayos." Bendeciendo el nombre de Benjamin Franklin La puse en lugar seguro entre mis brazos cariñosos, ¡Y entonces el amor completó la obra! Tu que difundes pararrayos con profusión, ¿Porqué no clavaste uno de ellos en tu casa? Nunca una falta fue tan funesta. Cuando Júpiter anduvo a cantarlas claras en otro lugar, La guapa, habiendo por fin exorcizado su pánico Y, recuperado todo su valor Volvió a su hogar para hacer secar su marido Dándome una cita a un día de intemperie Una cita al próximo temporal. A partir de ese día no bajé más los ojos, Consagré mi tiempo contemplando los cielos, Mirando las nubes pasar, Espiando los estratos, echando vistazos a los nimbos, Haciendo caídas de ojos al mínimo cúmulo, Mas ella no volvió más. El buen hombre de su marido había tanto hecho buenos negocios, Tanto vendido aquella tarde esas pequeñas puntas de hierro, Que había llegado a ser millonario. Y la había llevada hacia cielos siempre azules, Hacia países imbéciles donde nunca llueve, Donde no se sabe nada del trueno. Haga Dios que mi queja vaya, a tambor batiente, Para hablarle de la lluvia, para hablarle del mal tiempo A quiénes hicimos frente juntos, Para decirle que cierto flechazo asesino En el centro de mi corazón dejó el dibujo De una pequeña flor que les parece. |
21 - La ronde des jurons Voici la ronde des jurons Qui chantaient clair , qui dansaient rond , Quand les Gaulois De bon aloi Du franc-parler suivaient la loi , jurant par-là , jurant par-ci , jurant à langue raccourci' , Comme des grains de chapelet Les joyeux jurons défilaient : (Refrain) Tous les morbleus , tous les ventrebleus , Les sacrebleus et les cornegidouilles , Ainsi , parbleu , que les jarnibleus Et les palsambleus , Tous les cristis , les ventres saint-gris , Les par ma barbe et les noms d'une pipe , Ainsi , pardi , que les sapristis Et les sacristis , Sans oublier les jarnicotons , Les scrogneugneus et les bigre' et les bougre' , Les saperlott's , les cré nom de nom , Les peste , et pouah , diantre , fichtre et foutre, Tous les Bon Dieu , Tous les vertudieux , Tonnerr' de Brest et saperlipopette , Ainsi , pardieu , que les jarnidieux Et les pasquedieux. Quelle pitié ! Les charretiers Ont un langage châtié ! Les harengères Et les mégère's Ne parlent plus à la légère ! Le vieux catéchisme poissard N'a guèr' plus cours chez les hussards ... Ils ont vécu , de profundis , Les joyeux jurons de jadis. (Au refrain) |
21 - El corro de las imprecaciones He aquí el corro de las imprecaciones Que cantaban claro, que danzaban en círculo, Cuando los Galos De buena calaña Seguían la ley del hablar francamente, Imprecando aquí, imprecando allá, Imprecando sin circunloquios, Como cuentas del rosario Las gozosas imprecaciones desfilaban: (Estribillo) Todos los mecachis, todos los maldita sea, Los puta madre y los maldición, Además de, pardiez, los por Júpiter Y los diantre, Todos los caramba, los criminey, Los vaya por dios y los qué mierda de mundo, Además de, ¡arrea!, los córcholis Y los órdiga, Sin olvidar los demonios, Los caray y los pucha y los anda, Los cielos, los mierda de mierda, Los concho, y ¡puaj!, polla, cáspita y coño, Todos los Buen Señor, Todos los joder, Los carajo y me cago en ti, Además de, por Dios, los diablos Y los vete al demonio. ¡Qué pena! ¡Los carreteros Tienen un lenguaje impecable! Las pescaderas Y las tarascas ¡No hablan más a la ligera! El viejo catecismo popular No está más mucho en curso cerca de los húsares ... Vivieron, de profundis, Las viejas imprecaciones de antaño. (Estribillo) |
22 - Le petit joueur de flûteau Le petit joueur de flûteau Menait la musique au château Pour la grâce de ses chansons Le roi lui offrit un blason Je ne veux pas être noble Répondit le croque-note Avec un blason à la clé Mon la se mettrait à gonfler On dirait par tout le pays Le joueur de flûte a trahi Et mon pauvre petit clocher Me semblerait trop bas perché Je ne plierais plus les genoux Devant le bon Dieu de chez nous Il faudrait à ma grande âme Tous les saints de Nôtre-Dame Avec un évêque à la clé Mon la se metrait à gonfler On dirait par tout le pays Le joueur de flûte a trahi (Et la chambre où j'ai vu la jour Me serait un triste séjour Je quitterai mon lit mesquin Pour une couche à baldaquin Je changerais ma chaumière Pour une gentilhommière Avec un manoir à la clé Mon la se metrait à gonfler On dirait par tout le pays Le joueur de flûte a trahi) Je serai honteux de mon sang Des aïeux de qui je descends On me verrait bouder dessus La branche dont je suis issu Je voudrais un magnifique Arbre généalogique Avec du sang bleu a la clé Mon la se mettrait a gonfler On dirait par tout le pays Le joueur de flûte a trahi Je ne voudrais plus épouser Ma promise ma fiancée Je ne donnerais pas mon nom A une quelconque Ninon Il me faudrait pour compagne La fille d'un grand d'Espagne Avec un' princesse à la clé Mon la se mettrait à gonfler On dirait par tout le pays Le joueur de flûte a trahi Le petit joueur de flûteau Fit la révérence au château Sans armoiries sans parchemin Sans gloire il se mit en chemin Vers son clocher sa chaumine Ses parents et sa promise Nul ne dise dans le pays Le joueur de flûte a trahi Et Dieu reconnaisse pour sien Le brave petit musicien |
22 - El pequeño pífano El pequeño pífano Tocaba la música en el castillo Por la gracia de sus canciones El rey le ofreció un blasón Yo no quiero ser noble Contestó el gasta-notas Con un blasón más Mi La se pondría a jactarse Se diría por todo el país Que el pífano traicionó Y mi pobre pequeño campanario Me parecería acurrucado demasiado abajo Y yo no doblaría más la rodilla Ante el buen Señor de nosotros Necesitarían para mi grande alma Todos los santos de Nôtre-Dame Con un obispo más Mi La se pondría a jactarse Se diría por todo el país Que el pífano traicionó (Y el cuarto en donde vi la luz Sería para mí una triste morada Dejaría mi humilde yacija Por una cama con baldaquín Cambiaría mi casucha Con una villa en el campo Con una mansión más Mi La se pondría a jactarse Se diría por todo el país Que el pífano traicionó) Me avergonzaría de mi sangre De los antepasados desde los cuales desciendo Se me vería desdeñar La rama de donde procedo Y querría un magnífico Árbol genealógico Con un poco de sangre azul más Mi La se pondría a jactarse Se diría por todo el país Que el pífano traicionó Y no querría casarme más Con mi prometida, mi novia No daría mi nombre A una Ninon cualquiera Necesitaría como pareja La hija de un Grande de España Con una princesa más Mi La se pondría a jactarse Se diría por todo el país Que el pífano traicionó El pequeño pífano Hizo una reverencia al castillo Sin armas, sin pergamino Sin gloria se puso en camino Hacia su campanario y su casucha Sus padres y su novia Nadie en la aldea dijo Que el pífano había traicionado Y Dios reconozca como suyo El buen pequeño músico. |
23 - La prière Par le petit garçon qui meurt près de sa mère Tandis que des enfants s'amusent au parterre ; Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment Son aile tout à coup s'ensanglante et descend Par la soif et la faim et le délire ardent Je vous salue , Marie. Par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre , Par l'âne qui reçoit des coups de pied au ventre Et par l'humiliation de l'innocent châtié , Par la vierge vendue qu'on a déshabillée , Par le fils dont la mère a été insultée Je vous salue , Marie. Par la vieille qui , trébuchant sous trop de poids , S'écrie : " Mon Dieu ! " Par le malheureux dont les bras Ne purent s'appuyer sur une amour humaine Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène Par le cheval tombé sous le chariot qu'il traîne Je vous salue , Marie. Par les quatre horizons qui crucifient le Monde , Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe , Par ceux qui sont sans pieds par ceux qui sont sans mains , Par le malade que l'on opère et qui geint Et par le juste mis au rang des assassins Je vous salue , Marie. Par la mère apprenant que son fils est guéri , Par l'oiseau rappelant l'oiseau tombé du nid , Par l'herbe qui a soif et recueille l'ondée , Par le baiser perdu par l'amour redonné , Et par le mendiant retrouvant sa monnaie : Je vous salue , Marie. |
23 - La oración Por el muchachito que se muere cerca de su madre Mientras que los niños se divierten en el parterre; Y para el pájaro herido que no sabe como Su ala de repente llega a ser manchada de sangre y baja Por la sed y el hambre y el delirio ardiente Avemaría. Para los niños pegados por el borracho que vuelve a casa, Para el burro que coge patadas en la barriga Y para la humillación del inocente castigado, Para la virgen vendida que ha sido desnudada Para los hijos cuya madre ha sido insultada Avemaría. Para la vieja que, tambaleándose bajo demasiado peso Grita: "¡Mi dios!" Para los infelices cuyos brazos No pudieron apoyarse en un amor humano Como la Cruz del Hijo en Simón de Cirene Para el caballo caido debajo del carro que tira Avemaría. Para los cuatro horizontes que crucifican el mundo, Para todos aquellos cuya carne se lacera o sucumbe, Para los sin pies, para los sin manos, Para el enfermo que es operado y gime Y para el justo puesto al rango de los asesinos Avemaría. Para la madre que se entera que su hijo es sanado, Para el pájaro que llama el pájaro caido do nido, Para la hierba que tiene sed y recoge el aguacero, Para el beso perdido y el amor devolvido, Y para el mendigo que encuentra su moneda: Avemaría. |
24 - Jeanne Chez Jeanne , la Jeanne , Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu , On pourrait l'appeler l'auberge du Bon Dieu S'il n'en existait deja une , La dernière où l'on peut entrer Sans frapper , sans montrer patte blanche ... Chez Jeanne , la Jeanne , On est n'importe qui , on vient n'importe quand , Et , comme par miracle , par enchantement , On fait parti' de la famille , Dans son coeur , en s' poussant un peu , Reste encore une petite place ... La Jeanne , la Jeanne , Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie , Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie , Par la façon qu'elle le donne , Son pain ressemble à du gâteau Et son eau à du vin comm' deux gouttes d'eau ... La Jeanne , la Jeanne , On la pai' quand on peut des prix mirobolants Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs , Un semblant d'accord de guitare , L'adresse d'un chat échaudé Ou d'un chien tout crotté comm' pourboire ... La Jeanne , la Jeanne , Dans ses rose' et ses choux n'a pas trouvé d'enfant , Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents , Et qu'on accroche à son corsage , Et qu'on arrose avec son lait ... D'autres qu'elle en seraient tout' chagrines ... Mais Jeanne , la Jeanne , Ne s'en souci' pas plus que de colin-tampon , Etre mère de trois poulpiquets , à quoi bon Quand elle est mère universelle , Quand tous les enfants de la terre , De la mer et du ciel sont à elle ... |
24 - Jeanne En casa de Jeanne, la Jeanne, Su posada está abierta a la gente sin hogar y lugar, Se podría llamarla del buen Dios Si ya no habría una, La última en donde se puede entrar Sin llamar, sin contraseña En casa de Jeanne, la Jeanne, No importa quien eres, no importa cuando llegas, Y, como por milagro, como por encanto, Formas parte de la familia, En su corazón, estrechandose un poco, Todavía queda un rinconcito ... La Jeanne, la Jeanne, Es pobre y su mesa es a menudo mal servida, Pero el poco que se encuentra allí te sacia por toda la vida, Por la manera en que ella lo dona, Su pan parece una tarta Y su agua se parece al vino como dos gotas de agua ... La Jeanne, la Jeanne, La pagas cuando puedes a precios sorprendentes Un beso en su frente o en su pelo blanco, Un atisbo de acorde de guitarra, La dirección de un gato quemado O de un perro todo embarrado como propina ... La Jeanne, la Jeanne, Entre sus rosas y sus coles no encontró niños, Que amar y defender contra los cuatro vientos, Y a quien darle el pecho, Y que irrigar con su leche ... Otras mujeres serían afligidas por eso ... Pero Jeanne, la Jeanne, No se preocupa ni siquiera un poco, Ser madre de tres críos, de qué serviría Cuando ella es madre universal, Cuando todos los niños de la tierra, Del mar y del cielo son los suyos |
25 - Le vent (Refrain) Si , par hasard , Sur l' pont des Arts , Tu crois's le vent , le vent fripon , Prudenc' , prends garde à ton jupon ! Si , par hasard , Sur l' pont des Arts , Tu crois's le vent , le vent maraud , Prudent , prends garde à ton chapeau ! Les jean-foutre et les gens probes Médis'nt du vent furibond Qui rebrousse les bois , Détrouss' les toits , Retrouss' les robes ... Des jean-foutre et des gens probes , Le vent , je vous en réponds , S'en soucie , et c'est justic' , comm' de colin-tampon (Refrain) Bien sûr , si l'on ne se fonde Que sur ce qui saute aux yeux , Le vent semble une brut' raffolant de nuire à tout l' monde Mais une attention profonde Prouv' que c'est chez les fâcheux Qu'il préfèr' choisir les victim's de ses petits jeux (Refrain) |
25 - El viento (Estribillo) Si, por casualidad, En el pont des Arts, Encuentras el viento, el viento bribón, ¡Prudencia., cuidada con tu falda! Si, por casualidad, En el pont des Arts, Encuentras el viento, el viento malandrín, ¡Prudencia., cuidada con tu sombrero! Los bobos y la gente proba Hablan mal, del viento furibundo Que cepilla los bosques, Atraca los techos, Dobla los vestidos ... Bobos y gente proba Al viento, se lo aseguro, No le importa, y tiene razón, Un bledo (Estribillo) Claro, si uno se basa Sólo en lo que salta a la vista, El viento parece una bestia Maniático en perjudicar a todos Pero una atención profunda Prueba que es entre los pesados Que él prefiere elegir las víctimas de sus jugarretas. (Estribillo) |
26 - Pauvre Martin Avec une bêche à l'épaule , Avec , à la lèvre , un doux chant , Avec , à la lèvre , un doux chant , Avec , à l'âme , un grand courage , Il s'en allait trimer aux champs Pauvre Martin , pauvre misère , Creuse la terr' , creuse le temps Pour gagner le pain de sa vie , De l'aurore jusqu'au couchant , De l'aurore jusqu'au couchant , Il s'en allait bêcher la terre En tous les lieux , par tous les temps ! Pauvre Martin , pauvre misère , Creuse la terr' , creuse le temps Sans laisser voir , sur son visage , Ni l'air jaloux ni l'air méchant , Ni l'air jaloux ni l'air méchant , Il retournait le champ des autres , Toujours bêchant , toujours bêchant ! Pauvre Martin , pauvre misère , Creuse la terr' , creuse le temps Et quand la mort lui a fait signe De labourer son dernier champ , De labourer son dernier champ , Il creusa lui-même sa tombe En faisant vite , en se cachant ... Pauvre Martin , pauvre misère , Creuse la terr' , creuse le temps Il creusa lui-même sa tombe En faisant vite , en se cachant , En faisant vite , en se cachant , Et s'y étendit sans rien dire Pour ne pas déranger les gens ... Pauvre Martin , pauvre misère , Dors sous la terr' , dors sous le temps ! |
26 - Pobre Martin Con una azada en los hombros, Con, en los labios, una dulce canto, Con, en los labios, una dulce canto, Con, en el alma, un gran valor, Se iba a darse un tute en el campo Pobre Martin, pobre miseria, Excava la tierra, excava el tiempo Para ganarse el pan por la vida, Desde la aurora hasta el atardecer, Desde la aurora hasta el atardecer, Se iba a cavar la tierra ¡En cada lugar, por todos tiempos! Pobre Martin, pobre miseria, Excava la tierra, excava el tiempo Sin mostrar, en su cara, No el aire celoso, ni el aire malo, No el aire celoso, ni el aire malo, Daba la vuelta a los campos de los otros, ¡Siempre cavando, siempre cavando! Pobre Martin, pobre miseria, Excava la tierra, excava el tiempo Y cuando la muerte lo hizo señas De arar su último campo, De arar su último campo, Se excavó solo su tumba Haciéndolo a prisa, a escondidas Pobre Martin, pobre miseria, Excava la tierra, excava el tiempo Se excavó solo su tumba Haciéndolo a prisa, a escondidas Haciéndolo a prisa, a escondidas Se murió sin decir nada Para no molestar a la gente ... Pobre Martin, pobre miseria, ¡Duerme bajo la tierra, duerme bajo el tiempo! |
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En ce temps-là , je vivais dans la lune Un soir de pluie v´là qu´on gratte à
ma porte |
En esos tiempos, vivía en la luna Una tarde de lluvia, he aquí que me rascan a la puerta |
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Prince des monte-en-l'air et de la cambriole Sache que j'apprécie à sa valeur le geste Tu ne m'as dérobé que le stricte nécessaire Autre signe indiquant toute absence de tare Pour toutes ces raisons vois-tu , je te pardonne D'ailleurs moi qui te parle , avec mes chansonnettes En vendant ton butin , prends garde au marchandage Fort de ce que je n'ai pas sonné les gendarmes Monte-en-l'air , mon ami , que mon bien te profite Post-Scriptum , si le vol est l'art que tu préfères |
Príncipe de los revienta pisos y del robo Debes saber que doy el justo valor a tu gesto Tú me robaste sólo lo estrictamente necesario. Otro signo que denota una total falta de taras: Por todas estas razones, sabes, te perdono Por otra parte yo que te hablo, con mis cancionetas Vendiendo tu botín, ¡te lo ruego, regatea! Escudándote en el hecho qué yo no llamé
los gendarmes Espadista., mi amigo, qué mis bienes te sean útiles Posdata, si el robo es el arte que prefieres |
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Au marché de Briv'-la-Gaillarde, Or, sous tous les cieux sans vergogne, En voyant ces braves pandores Frénétiqu' l'une d'ell's attache La plus grasse de ces femelles, Jugeant enfin que leurs victimes |
En el mercado de Brive-la-Gaillarde, Sin embargo, bajo cada cielo sin vergüenza, Viendo esos valientes maderos Frenética, una de ellas se pega La más gorda de estas hembras, Finalmente juzgando que sus víctimas |
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G la kekette qui colle Viens avec moi ds la clairiere G les arpions qui fouettent Si tu me suis au presbitaire Faisons la ronde jolie juliette G le claque merde qui refoule Allons butiner la fleurette Chantes avec moi la peche aux moules G la kekette qui colle |
Tengo el pito pegajoso Ven conmigo en el claro Tengo las patas que atufan Si me sigues al presbiterio Hagamos el corro linda Juliette Tengo la bocaza que hede Vamos a pecorear las florecitas Canta con migo la pesca de los mejillones Tengo el pito pegajoso |